La vérité sur Pierres Vives commence à être rétablie. Roland Leclercq, Président et René Mouraud, vice-Président ont pu, dans le Journal Ouest-France daté du 18 Février, rétablir la vérité et reprendre les afirmations d'Henri Bodin. La population et les élus commencent à ne plus prendre pour argent comptant les déclarations de l'ex-Président de Pierres Vives.
Ci-dessous l'article de :
Article
Ouest-France du 18 Février 2014
L’association
Pierres Vives à l’heure des mises au point :
La crise que traverse l’association Pierres
Vives est particulièrement difficile à vivre pour Roland Leclercq et René
Mouraud. Ceux qui ont été élus président et vice-président en décembre dernier,
et ont travaillé durant des années "en bénévole, avec passion"
disent se battre depuis plusieurs mois "pour sauver l’association."
Ils tiennent à rétablir "des contre-vérités"
dans le conflit qui les oppose à Henri Bodin, qui avait été élu président en
décembre 2012. Roland Leclercq et René Mouraud reviennent notamment sur les
articles parus dans nos colonnes les 13 et 31 janvier.
René MOURAUD et Roland LECLERCQ |
Respect
des règles
Les décisions de l’assemblée générale de
décembre ne sont pas légales selon Henri Bodin. "Il est inexact et
mensonger de dénier à l’assemblée générale du 7 décembre 2013 sa légitimité"
répondent Roland Leclercq et René Mouraud. "Contrairement à la demande
de M. Bodin, le juge des référés de Saint Malo, n’a pas interdit la tenue de
cette assemblée en reportant sa décision au 19 décembre, rendue en fait le 9
janvier. L’assemblée s’est tenue de façon régulière." Le quorum non
atteint ? L’association compte 132 membres, le quorum de 50 % plus une
voix était de 67. "38 étaient présents et 48 avaient donné pouvoir, le
tout vérifié par huissier de justice" Toutes les décisions ont été
votées par 86 voix pour, aucune contre, aucune abstention. Henri Bodin a bien
été révoqué "avec les mêmes règles qui avaient prévalu à son élection,
le 1er décembre 2012. L’élection du président Roland Leclercq, des
22 membres du conseil d’administration et des six membres du bureau est
régulière. Les décisions de cette assemblée sont souveraines car respectueuses
des statuts qui sont la "loi" des associations."
Guérilla
judiciaire ?
"Les administrateurs de Pierres Vives ont toujours été défendeurs aux instances intentées par Henri Bodin" : Maître Véronique Michel, leur Avocat |
Henri Bodin affirme que les banques
refusent d’honorer les chèques émis par la nouvelle direction : "Cette
imputation est mensongère et porte atteinte à l’honneur du président et du
trésorier qui sont accusés d’émettre des chèques en infraction."
Lorsqu’Henri Bodin indique que les maires de la communauté de commune le
soutiennent, "c’est inexact !" "Interrogés, aucun
d’eux ne l’a reconnu comme président. Tous s’en remettent aux juges du
fond."
Un article a mentionné qu’Henri Bodin,
était confirmé comme président. "C’est inexact. Le juge a estimé que la
révocation de M. Bodin n’avait pas été effectuée dans le respect des
statuts, mais il n’a pas prononcé sa réintégration." Les deux hommes
se défendent de toute "guérilla judiciaire" ou de "putsch",
termes parfois utilisés. "C’est Henri Bodin qui a intenté les trois
procédures, les membres du conseil d’administration ayant toujours été
défendeurs à ces instances."
Ils apportent des réponses à certaines
questions en suspens. Les deniers de l’association mal utilisés l’été
2012 ? "Pierres en fête était programmée, un contrat signé avec la
troupe Skald. Mais nous avons manqué de bonnes volontés pour nous épauler. Il
nous a fallu annuler mais honorer le contrat (3 072€), conformément aux
accords dans ce domaine. Nous avions une subvention de la DRAC que nous avons
annulée" L’association s’est ensuite étoffée avec les arrivées d’Hervé
Aubert, Martial Fairier et Henri Bodin devenu président. "C’était bien
d’avoir du sang neuf. Mais des dérives du président sont apparues envers des
adhérents, des partenaires."
Une motion de défiance plus tard le
conseil d’administration est convoqué par lettre du 24 avril 2013, à
l’initiative de MM. Leclercq et Mouraud. Une convocation que seul le président
Bodin n’aurait pas reçue. "La lettre lui a bien été envoyée. C’est
étonnant qu’il est le seul à ne pas l’avoir reçue. Pourquoi le doute lui
bénéficie-t-il ?" Depuis, la justice est à l’arbitrage. "Mais
M. Bodin a-t-il fait quoi que ce soit depuis un an, hormis nous empêcher de
travailler. Pourquoi aucun bureau, aucun conseil d’administration n’ont-ils été
réunis à son initiative ?"
Une nouvelle décision de justice est attendue pour les
jours à venir.
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