jeudi 20 février 2014

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La vérité sur Pierres Vives commence à être rétablie.  Roland Leclercq, Président et René Mouraud, vice-Président ont pu, dans le Journal Ouest-France daté du 18 Février, rétablir la vérité et reprendre les afirmations d'Henri Bodin. La population et les élus commencent à ne plus prendre pour argent comptant les déclarations de l'ex-Président de Pierres Vives.
Ci-dessous l'article de :


Article Ouest-France du 18 Février 2014

L’association Pierres Vives à l’heure des mises au point :

La crise que traverse l’association Pierres Vives est particulièrement difficile à vivre pour Roland Leclercq et René Mouraud. Ceux qui ont été élus président et vice-président en décembre dernier, et ont travaillé durant des années "en bénévole, avec passion" disent se battre depuis plusieurs mois "pour sauver l’association."
Ils tiennent  à rétablir "des contre-vérités" dans le conflit qui les oppose à Henri Bodin, qui avait été élu président en décembre 2012. Roland Leclercq et René Mouraud reviennent notamment sur les articles parus dans nos colonnes les 13 et 31 janvier.

René MOURAUD et Roland LECLERCQ

          Respect des règles

Les décisions de l’assemblée générale de décembre ne sont pas légales selon Henri Bodin. "Il est inexact et mensonger de dénier à l’assemblée générale du 7 décembre 2013 sa légitimité" répondent Roland Leclercq et René Mouraud. "Contrairement à la demande de M. Bodin, le juge des référés de Saint Malo, n’a pas interdit la tenue de cette assemblée en reportant sa décision au 19 décembre, rendue en fait le 9 janvier. L’assemblée s’est tenue de façon régulière." Le quorum non atteint ? L’association compte 132 membres, le quorum de 50 % plus une voix était de 67. "38 étaient présents et 48 avaient donné pouvoir, le tout vérifié par huissier de justice" Toutes les décisions ont été votées par 86 voix pour, aucune contre, aucune abstention. Henri Bodin a bien été révoqué "avec les mêmes règles qui avaient prévalu à son élection, le 1er décembre 2012. L’élection du président Roland Leclercq, des 22 membres du conseil d’administration et des six membres du bureau est régulière. Les décisions de cette assemblée sont souveraines car respectueuses des statuts qui sont la "loi" des associations."

          Guérilla judiciaire ?

"Les administrateurs de Pierres Vives ont toujours été défendeurs aux instances intentées par Henri Bodin" :  Maître Véronique Michel, leur Avocat

Henri Bodin affirme que les banques refusent d’honorer les chèques émis par la nouvelle direction : "Cette imputation est mensongère et porte atteinte à l’honneur du président et du trésorier qui sont accusés d’émettre des chèques en infraction." Lorsqu’Henri Bodin indique que les maires de la communauté de commune le soutiennent, "c’est inexact !" "Interrogés, aucun d’eux ne l’a reconnu comme président. Tous s’en remettent aux juges du fond."
Un article a mentionné qu’Henri Bodin, était confirmé comme président. "C’est inexact. Le juge a estimé que la révocation de M. Bodin n’avait pas été effectuée dans le respect des statuts, mais il n’a pas prononcé sa réintégration." Les deux hommes se défendent de toute "guérilla judiciaire" ou de "putsch", termes parfois utilisés. "C’est Henri Bodin qui a intenté les trois procédures, les membres du conseil d’administration ayant toujours été défendeurs à ces instances."
Ils apportent des réponses à certaines questions en suspens. Les deniers de l’association mal utilisés l’été 2012 ? "Pierres en fête était programmée, un contrat signé avec la troupe Skald. Mais nous avons manqué de bonnes volontés pour nous épauler. Il nous a fallu annuler mais honorer le contrat (3 072€), conformément aux accords dans ce domaine. Nous avions une subvention de la DRAC que nous avons annulée" L’association s’est ensuite étoffée avec les arrivées d’Hervé Aubert, Martial Fairier et Henri Bodin devenu président. "C’était bien d’avoir du sang neuf. Mais des dérives du président sont apparues envers des adhérents, des partenaires."
Une motion de défiance plus tard le conseil d’administration est convoqué par lettre du 24 avril 2013, à l’initiative de MM. Leclercq et Mouraud. Une convocation que seul le président Bodin n’aurait pas reçue. "La lettre lui a bien été envoyée. C’est étonnant qu’il est le seul à ne pas l’avoir reçue. Pourquoi le doute lui bénéficie-t-il ?" Depuis, la justice est à l’arbitrage. "Mais M. Bodin a-t-il fait quoi que ce soit depuis un an, hormis nous empêcher de travailler. Pourquoi aucun bureau, aucun conseil d’administration n’ont-ils été réunis à son initiative ?"

Une nouvelle  décision de justice est attendue pour les jours à venir.


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