FOCUS DINAN: Quand c’est fini … ça recommence !

Pierres Vives, le 6 février, de nouveau devant le Tribunal de Saint Malo

A peine l’ordonnance de référé rendue par le T.G.I de Saint Malo connue – le Président s’est déclaré incompétent estimant qu’il n’y avait lieu à référé par Ordonnance motivée du 9 janvier 2014 – Henri Bodin – qui n’est plus Président de Pierres Vives, ni même membre de l’Association – récidive et assigne le nouveau Président, Roland Leclercq, élu par l’Assemblée Générale du 8 Décembre 2013 et Olivier Leroux qui avait été élu Président de séance de cette Assemblée Générale Extraordinaire.

Pour quels motifs ?

Principalement, l’irascible ex-Président, argumente que les décisions votées par cette A.G.E. n’ont pas été prises à une majorité qualifiée.
En effet, toujours d'après le "plaideur imaginatif d'Evran" sur 132 adhérents, il n’y avait seulement que 38 présents. D’après les écritures de son Avocat : le quorum n’aurait pas été atteint !

C’est vraiment du "grand n’importe quoi" !

En effet en plus des 38 présents, il convient de comptabiliser les 48 pouvoirs établis – conformément aux statuts – par des membres n’ayant pu venir à l’Assemblée Générale. Ces pouvoirs ont été vérifiés et comptabilisés par un Huissier de Justice qui a dressé un constat.

38 + 48, cela fait très exactement 86, le nombre de voix qui se sont portées sur la révocation d’Henri Bodin.
Encore mieux : il se murmure que les pouvoirs étaient encore plus nombreux, mais que certains se sont "égarés" après un passage dans la boîte aux lettres de l’Association, devant la Mairie du Quiou.
Peu importe, avec 86 voix pour, pas une contre et pas-même une seule abstention, la majorité écrasante de l’Association a désavoué Henri Bodin, qui s’accroche pathétiquement à la Présidence d’une Association dont les membres ne veulent plus. Pas un seul adhérent – même pas lui-même – ne s’est présenté à l’Assemblée Générale pour lui apporter son soutien.

Comme on dit familièrement : "Il n’y a pas photo !"

Pour justifier son action, le président déchu articule laborieusement encore quelques autres pitoyables arguties de peu de valeur juridique.

Par exemple, la démission collective de quatre membres du bureau, ayant provoqué la tenue d'une A.G.E, n'aurait été qu'un complot pour lui nuire.

Voilà que surgit la "théorie du complot".

C'est le bouquet !

Et l'hardi et tenace plaideur, finalement, en vient à demander … des sous !

Ce qu’il veut, en réalité c’est récupérer quelques euros sonnants et trébuchants.
Il a vu que la manne était bien présente.

Alors que les chèques résultant de la première condamnation avait été versés à la CARPA, il a quand même fait bloquer le compte bancaire de René Mouraud.

En plus du "Misanthrope" on joue aussi "L'Avare" !

Mais, plus sérieusement, comment le Tribunal pourrait-il se déclarer compétent, alors qu’il y a moins d’un mois, il a dit qu’il n’y avait lieu à référé et renvoyé les parties à se constituer au fond ?

Comment les élus du canton d’Evran pourraient-ils continuer à ne pas voir de quel côté se situe l’abus de procédure ?

Quand Pierres Vives va-t-elle pouvoir reprendre sa mission confiée par le Conseil Général : organiser les visites de la Villa Gallo-Romaine ?

Maintenant, au-delà de la décision du Juge des référés, en dehors de l’opinion – exprimée ou non – des Maires du Canton, la voix du Président du Conseil Général des Côtes d’Armor ne devrait-elle pas se faire entendre ?